À propos
» La mémoire est imprécise. Né en 1951, un souvenir pourtant : Les Lionceaux ! Puis très vite les versions originales, plus magiques encore, arrivées d’un lieu que l’on apprendra petit à petit à reconnaitre. Une rue, des arbres, un muret, une petite cour intérieure et quelques marches. Le studio numéro 2 (plus tard on ajoutera à la liste un passage protégé). La vie sera alors cadencée par les sorties de disques, les rares apparitions à la TV, à l’époque noire et blanche et la parution des magazines.
Entre temps je gribouille et je dessine. Sur tout ce qui s’y prête….Le temps passe. Quelques décennies s’écoulent à m’occuper des « pas sages à protéger » et puis du temps se retrouve libre et je recommence à dessiner. Tout doucement, sur du papier au début, avec crayon de mine, puis de couleur et enfin avec tubes et pinceaux. Téméraire, un jour j’achète une vraie toile tendue sur un châssis…Depuis c’est toujours un peu le même cheminement. Des idées de tableaux, une plus ou moins courte période de réflexion et gestation. Une piste devient évidente, impérative. Le début de crayonné, les premières touches de peinture, tout s’enchaîne. En même temps, les premiers regards inquiets suivis d’insatisfaction pénible ou d’assurance réconfortante. Et le tableau suit alors comme une vie propre. Il n’en fait plus qu’à sa tête. On dirait qu’il sait où il veut aller (surtout ne pas le contrarier, écoutez-le en l’accompagnant du mieux possible de votre savoir-faire). Des petites retouches. Arrive le moment du choix d’un titre et de sa mise en ligne sur mon site (merci Thib). Le tableau est parfois représentation, évocation ou clin d’oeil taquin vers cette musique , venue du temps passé, présente toutefois, pour toujours, dans nos oreilles et dans nos yeux… »
Patrice Anthoine mai 2014
Membre actif de Maccaclub.